Lors de son déplacement en Guyane, en octobre dernier, le Président de la République a affirmé son attachement à l’exemplarité des projets qui seraient lancés sur ce territoire. S’il s’est dit favorable au développement d’une filière aurifère en Guyane, plusieurs critères doivent être respectés pour permettre l’indispensable préservation de la biodiversité, véritable priorité du Gouvernement. La France va d’ailleurs accueillir la prochaine réunion de l’IPBES, ainsi que, à Marseille, le congrès international de l’IUCN. Il s’agira également d’assurer le développement du territoire ou, encore, le bien-être de la population.
Évoquant les enjeux de cette mine, en particulier, le Président de la République s’est engagé, à la fin du mois de juin, lors de la clôture des assises des outre-mer, à ce que « seules des exploitations exemplaires en termes environnementaux et socio-économiques [puissent] être envisagées en France ».
Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, était en Guyane la semaine dernière pour faire un point de situation, alors que le débat public sur la construction de la mine vient juste de se terminer. Le rapport sera rendu public en septembre.
Pour le Gouvernement, il était primordial que chacun puisse s’exprimer sur ce projet : les acteurs économiques, les ONG, les élus, mais aussi les représentants des peuples amérindiens. Le Gouvernement les a d’ailleurs rencontrés récemment.