Au Togo, des figures de la défense des droits de l'homme sont victimes de harcèlement, de répression et de désinformation. Le 4 avril dernier, plusieurs d'entre elles ont été arrêtées, dont Assiba Johnson, contre qui deux chefs d'accusation ont été retenus : propagation de fausses nouvelles et atteinte aux autorités publiques. N'y a-t-il pas un risque de recul des droits de l'homme dans l'ensemble des pays de cette région ? Par ailleurs, lors de la mission de notre commission à Djibouti, j'ai pu mesurer l'attachement de la population à la langue française. La francophonie peut-elle constituer un levier d'action en Afrique de l'Ouest ?