Selon les organisations onusiennes, il existe en Afrique des dizaines de millions de personnes qui n'ont pas d'état-civil. Les familles déclarent le premier enfant - surtout s'il s'agit d'un garçon - mais « oublient » de déclarer les suivants, parfois en raison de la distance qui les sépare de la mairie, ou du coût des démarches administratives. Quid de ces personnes qui « n'existent pas » et qui, par conséquent, peuvent être victimes de trafics d'êtres humains ? La Croix-Rouge est-elle consciente de ce problème très important en Afrique et qui concernerait quelque 180 millions de personnes dans le monde selon l'ONU ? Comment agissez-vous contre ce phénomène ?