La mise en esclavage de migrants en Libye a été récemment mise en lumière. Cette situation pousse ces migrants à tenter la traversée de la Méditerranée, au péril de leur vie. Je rappelle à cet égard que le nombre de morts est plus important entre l'île d'Anjouan et Mayotte qu'en Méditerranée. Vous avez parlé des « zones » d'accueil de migrants qui m'ont rappelé le village de Kakuma au Kenya où un camp de réfugiés a été construit, faisant de ce village l'équivalent de la dixième ville du pays en nombre d'habitants. Que penseriez-vous de la mise en place de grandes zones humanitaires où les populations pourraient s'établir en cas de conflit, et préparer, par la suite, le retour vers leur territoire d'origine conformément à leur souhait ?