Général, vous exercez cette mission depuis mai 2012, vous avez donc une grande expérience. Vous nous avez dit qu'il était important que quelqu'un joue le rôle d'interface entre l'intérieur et l'extérieur : était-ce le cas avant M. Benalla ?
Connaissiez-vous M. Benalla avant qu'il soit recruté par M. Strzoda ?
Général Éric Bio Farina. - Je regrette que le brouillard persiste autour des objectifs de la sécurité de la présidence... Dire que nous travaillons à améliorer le continuum de sécurité me semble éclaircir le sujet. Reste une incompréhension : je n'ai jamais dit que M. Benalla était l'unique capteur permettant de couvrir, en matière de renseignement, cette zone sensible entre l'intérieur et l'extérieur. Il s'insérait dans tout un ensemble de capteurs, dont l'analyse nous permet, au général Lavergne et à moi-même, de prendre des décisions opérationnelles.