Je travaille depuis 2004 sur les maisons de service au public. Je reste sur ma faim pour le « dernier kilomètre ». En interne, les administrations trouvent des solutions dans la trésorerie, la facturation. Quid de la présence publique sur ce dernier kilomètre ? Compte tenu des disponibilités des ressources et de la fuite des services dans des territoires en déshérence - ruraux comme urbains en difficulté - le poids des services publics par habitant est plus ou moins important. Qu'en est-il aussi de la fongibilité ? Nous avons besoin d'une fongibilité géographique, avec un maillage territorial et la mutualisation du personnel. Il faudra que les structures locales s'adaptent et de nouvelles mentalités des fonctionnaires...
Ces éléments seront-ils présents dans le rapport que les préfets devraient remettre mi-octobre ? Espérons que le résultat sera meilleur que les schémas d'accessibilité des services au public, qui sont un échec.