Madame Préville, je pourrais dire que je partage ce constat, mais je veux souligner que je ne vois pas ce rapport du GIEC comme un ultime cri d’alarme.
Je ne le vois pas comme un nouvel appel à éveiller les consciences. Je ne le vois pas non plus affirmer que tout est fichu, si vous me permettez cette expression, et qu’il n’y a plus rien à faire, puisque rien ne fonctionne et que l’on n’y arrivera jamais. Je le vois comme un appel à l’action.
Pour ma part, je suis déterminé à ce que, sujet par sujet, notamment ceux que vous avez cités, nous agissions, à condition que ce soit ensemble. Plus il y aura de citoyens mobilisés sur ces questions, mieux ce sera ; plus il y aura d’élus à faire remonter cette sensibilité, mieux ce sera, mais il faudra aussi plus de personnes pour soutenir les décisions qu’il faut prendre.
Sur la fiscalité écologique, je vous le dis tranquillement, lorsque l’on en parle de façon théorique, tout le monde est d’accord : il faut donner un prix au carbone.