Les cours de tennis couverts représentent une dépense de 1,7 million d'euros. La collectivité a rénové la patinoire pour un montant de 2,5 millions d'euros. Nous avons dépensé plus de 4 millions pour la rénovation d'une structure vieille de quarante ans !
On a un coefficient démultiplicateur en termes d'investissement public qui vient compliquer l'équation financière quand on veut mener à bien des investissements. Le judo a été une des premières associations à être propriétaire de son infrastructure, mais c'était à l'époque un choix philosophique et ses membres sont très attachés à cette propriété. Par la suite, d'autres associations comme la foulée des îles ont fait construire leur infrastructure avec le soutien de l'État et de la collectivité. De plus en plus d'associations ont porté en direct des projets d'investissement pour ne pas être confrontées aux problématiques sur lesquelles nous avions butées. C'est un phénomène qui crispe un peu les élus. Mais nous intervenons par la suite pour soutenir les clubs quand l'infrastructure est montée. Il nous faut responsabiliser les acteurs pour éviter de basculer dans une mise à disposition totale et complète, gérée par une collectivité.