Il serait intéressant que les ultramarins se réunissent pour en discuter, peut-être à l'issue des travaux de la délégation sénatoriale aux outre-mer. Si cette problématique avait été suffisamment mise en valeur, un dispositif aurait peut-être pu être envisagé dans le cadre de la loi Égalité réelle. Il y aura certainement un train de réformes à la suite des assises de l'outre-mer et il conviendrait d'affecter les moyens de manière équitable. À l'origine, tout est une question de moyens. La ministre l'avait évoqué lors de son audition, la diminution des moyens nationaux se répercute sur l'ensemble des territoires. À Saint-Pierre-et-Miquelon, la collectivité est très investie, ce qui lui a permis de disposer d'un niveau d'infrastructures exceptionnel et d'accompagner les sportifs. Nous avons un nombre très élevé de sportifs de haut niveau pour une population de 6 000 habitants. Mais cela engage une grande partie des finances publiques de la collectivité. Quand l'État donne, la collectivité donne également beaucoup. C'est un choix politique assumé car le sport est un facteur de cohésion sociale, avec un impact immédiat sur le taux de délinquance. Au travers des différentes activités, nos jeunes sont tenus. Pendant l'été, l'école municipale a imaginé des activités sportives itinérantes, à la carte.