Intervention de Frédéric Poisot

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 7 mars 2018 : 1ère réunion
Risques naturels majeurs — Visioconférence avec la polynésie française

Frédéric Poisot, haut-commissaire de la République en Polynésie française :

Nous allons donner la parole, si vous êtes d'accord, avant que le président Tong Sang ne s'exprime, au colonel Peltier qui va vous expliquer les mécanismes d'alerte.

Lieutenant-Colonel Christophe Peltier, commandant en second de la direction de la protection civile du haut-commissariat. - En complément de ce qui a été évoqué par la directrice de Météo France, concernant l'alerte des populations, après émission des bulletins de vigilance, nous nous faisons fort d'utiliser le système VIAPPEL, système qui permet très rapidement d'informer les autorités de l'État et du pays, les communes, ainsi que tous les acteurs du secours. C'est un système informatique qui nous permet d'envoyer des messages via des listes de diffusion qui sont déjà préformatées, soit par SMS, soit par message vocal, sur des lignes GSM ou des lignes fixes, par mail ou par fax, voire même l'ensemble de ces supports simultanément. Nous faisons en sorte de toucher l'ensemble des autorités et des acteurs le plus rapidement possible. Nous utilisons VIAPPEL dans le cadre de vigilances et d'alertes météo mais également dans le cadre d'alertes tsunamis. En complément de ce système, il y a effectivement les médias, avec les communiqués de presse qui sont émis par le haut-commissaire, et pour les alertes aux tsunamis nous avons aussi des sirènes. La Polynésie française est aujourd'hui dotée de 188 sirènes qui permettent d'alerter les populations très rapidement via un système sonore ; celles de dernière génération peuvent transmettre des messages vocaux.

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