Je me permets de rappeler qu'il n'a jamais été question, pour les services de l'État, de remettre en cause l'implication de la ville de Cayenne en matière de gestion des risques naturels. Je salue à ce titre l'action conjointe menée au mont Baduel qui s'inscrit dans une démarche de prévention. Les collectivités présentes aujourd'hui pour cette visioconférence sont les plus impliquées dans ce domaine, et je ne peux que regretter le manque d'investissement de la part des autres collectivités concernées. La plupart des collectivités n'envoient que des techniciens sans pouvoir décisionnel assister au comité départemental des risques naturels majeurs qui se tient une fois par an. Cette instance doit pourtant permettre de discuter, avec les élus, de l'élaboration et de la révision des plans de prévention des risques. Nous devons donc rétablir le dialogue avec les élus sur ces problématiques importantes sur lesquelles l'État et les collectivités doivent travailler en collaboration.
En ce qui concerne les grondements évoqués par la vice-présidente de la collectivité territoriale, un bruit anormal a effectivement été entendu au moment du décollage d'une fusée Ariane sur la plage de Rémire-Montjoly. Des rumeurs ont rapidement circulé sur l'origine de ce bruit. Les services de l'État sont mobilisés sur cette question, mais nous ne sommes pas en mesure, à l'heure actuelle, d'expliquer de manière scientifique ce phénomène.
Enfin, sur la question de l'habitat illégal, nous nous inscrivons dans une démarche préventive avec l'évacuation du mont Baduel précédemment évoquée. Cette opération devrait monter en puissance dans les jours qui viennent, mais nous avons là encore besoin de l'appui des parlementaires pour trouver les voies et moyens juridiques et administratifs pour traiter ces procédures plus rapidement.