Monsieur le Premier ministre, j'admire votre travail pour la reconnaissance et l'abolition des esclavages. Vous n'étiez pas obligé de vous impliquer sur ce dossier, ce qui montre qu'il existe en vous une force et de solides convictions.
Selon vous, quelles sont les actions concrètes à engager pour inciter la France à reconnaître des pages de son histoire qui restent jusqu'ici discrètement évoquées ? Je pense aux livres d'histoire ou aux anecdotes racontées aux enfants. J'ai le sentiment que ces pages d'histoire sont passées sous silence par pudeur. Les abolitions ne seront véritablement achevées que lorsque ces pages d'histoire seront vraiment assumées par notre pays. Qu'en pensez-vous ? Estimez-vous qu'il revient à une fondation comme celle que allez présider de pousser à cette reconnaissance ?