J'ai moi-même vécu le début de l'épisode sismique qui frappe le territoire à l'heure actuelle, et je peux vous assurer que nous suivons la situation de près.
Ma première question concerne les plans communaux de sauvegarde institués par la loi du 13 août 2004. J'ai noté que 10 communes en était déjà pourvues. Pour la suite, ne serait-il pas plus pertinent, comme l'a suggéré le président du syndicat des communes de Mayotte lors de la précédente visioconférence, de faire en sorte que ces plans soient élaborés à l'échelon intercommunal plutôt que communal ?
Par ailleurs, nous savons que toutes les zones de Mayotte ne sont pas couvertes par des stations d'observation météorologiques. Or, certains de ces villages comme Bouéni et Acoua ont été particulièrement endommagés par les derniers événements naturels majeurs car c'est par là qu'arrivent les kachikazi, ces pluies dévastatrices venues du Nord-Ouest africain. Encore récemment, ces pluies ont causé la mort d'une mère et de ses quatre enfants. Des stations d'observation ne devraient donc-t-elles pas être déployées dans ces secteurs ?
J'ajouterai que Mayotte fait partie des rares territoires ultramarins à ne pas être équipés de radars météorologiques, alors qu'il s'agit d'un outil essentiel pour prévoir les événements naturels majeurs et non plus simplement les subir comme nous le faisons actuellement.