La situation à Marseille, vous le savez et vous l’avez dit, est marquée par la manifestation violente d’un banditisme très organisé, lié aux rivalités entre groupes criminels organisant essentiellement le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord de Marseille, mais également au-delà de l’agglomération.
Les services de l’État sont pleinement mobilisés, aux premiers rangs desquels les forces de l’ordre – je rappelle que 7 500 personnels de sécurité sont engagés dans le département des Bouches-du-Rhône – et l’autorité judiciaire.
Depuis 2012, l’institution d’un préfet de police a renforcé la coordination des services. Cette stratégie a porté ses fruits : en cinq ans, les atteintes aux personnes ont diminué de 21 %, les atteintes aux biens de 19 %. En 2017, cinquante réseaux ont été démantelés et 1 252 personnes ont été mises en cause.