Nous sommes quelques-uns, au sein de cette commission, à nous reconnaître dans la définition donnée par Condorcet en 1792 des finalités de l'éducation nationale : « Assurer à chacun (des élèves) la facilité de perfectionner son industrie, de se rendre capable des fonctions sociales auxquelles il a droit d'être appelé, de développer toute l'étendue des talents qu'il a reçus de la nature et par-là, d'établir entre les citoyens une égalité de fait et de rendre réelle l'égalité politique reconnue par la loi. » Les éléments mis en exergue lors de vos évaluations s'inscrivent dans cette perspective d'assurer l'élévation d'une tranche d'âge afin qu'elle exerce ses responsabilités républicaines. C'est par cette démarche que nous sauverons la République. Vos libertés académiques protègent la valeur de la structure et donnent de la valeur à vos avis. Celle-ci gêne sans doute certains. Votre démarche d'inspiration géographique ne peut également laisser indifférents les représentants des territoires que nous sommes. Vous ne semblez pas aborder l'évaluation des programmes, qui incombe à une autre instance. Pensez-vous que cette compétence, en définitive, manquait au CNESCO et comment pourriez-vous intervenir sur cette question ?