Intervention de Didier Marie

Commission des affaires européennes — Réunion du 25 octobre 2018 à 9h15
Institutions européennes — Réunion du « triangle de weimar » à varsovie des 21 et 22 octobre : communication de m. jean bizet

Photo de Didier MarieDidier Marie :

La situation politique en Pologne mérite d'être regardée de près. Le PiS semblait tout-puissant ; il a certes fait un bon score, mais inférieur à ses espérances, d'autant plus qu'il avait la main sur les moyens de l'État et sur les moyens de communication.

On retrouve en Pologne, comme ailleurs, une dichotomie très forte entre monde urbain et monde rural. L'opposition conserve dix des onze plus grandes villes et le PiS est ultra-majoritaire dans les campagnes. Ces résultats sont liés à la résistance des partis plus démocratiques que le PiS, qu'ils soient de droite ou progressistes - ces derniers sont relativement faibles en Pologne -, mais aussi aux pressions de l'Union européenne sur l'État de droit.

Les Polonais, et notamment les classes moyennes, sont sensibles à l'image qu'ils peuvent avoir dans l'Union. Avez-vous parlé des demandes de l'Union européenne, au-delà de celle portant sur la magistrature ? Quelle est leur réaction ? Le pouvoir semble être dans le bras de fer ; les pressions aboutissent-elles à des inflexions politiques internes ?

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