Au titre des études amont du programme 144, 151 millions d'euros seront engagés et 100 millions d'euros dépensés au titre de différents programmes concernant d'une part le renseignement militaire et la surveillance, et, d'autre part, dans le domaine des systèmes d'information et de la cybersécurité - notamment la deuxième phase du programme Artemis relatif à la valorisation et aux traitements des données de masse. Pourriez-vous nous dire quelques mots de ce programme Artemis, nous indiquer les moyens qui ont été consacrés à sa première phase, les résultats de ces études, les moyens qui seront consacrés à la seconde phase, les objectifs recherchés et sa durée ? Ces études sont-elles menées entièrement au sein de la DGA ? Il est indiqué également dans le projet annuel de performance (PAP) que de nouvelles études seront lancées sur les communications, les données d'environnement géophysique et les technologies de sécurité des systèmes d'information de cyberdéfense. Pourriez-vous nous préciser les moyens consacrés à ces études et leurs objets ? Cela permettra-t-il de se dégager de Palantir ?
Enfin, la ministre des armées a rappelé à plusieurs reprises l'importance de l'innovation, illustrée par la création de l'AID. Dans le même temps, on constate une multiplication des organes dédiés : DGA Lab, Innovation Defense Lab, Battle Lab Terre... Comment toutes ces structures vont-elles coexister ?