Tous les membres de la commission ont beaucoup de respect pour le service de santé des armées (SSA), qui fait un travail d'excellence. Je suis un peu déçue que vous lui ayez accordé si peu de place dans votre intervention, vous cantonnant à nous indiquer qu'il continuait sa transformation. Les effectifs bénéficient seulement d'un moratoire dans le mouvement de déflation. Est-ce raisonnable, alors que la part des réservistes dans les projections en OPEX du SSA a doublé en un an ? Mon sentiment est que le SSA est toujours sous tension. À mon sens, les moyens humains et financiers prévus dans le projet de loi de finances pour 2019 et dans la LPM ne permettront pas de résoudre les difficultés, par exemple celles qui sont liées à la pyramide des âges dans certaines spécialités, notamment pour des jeunes femmes entre 35 ans et 40 ans, ou à la concurrence avec les services privés.
Nous avons auditionné l'amiral Jean Casabianca, major général des armées, et nous avons ressenti une inquiétude concernant la retraite. Les militaires se demandent s'ils sont des fonctionnaires comme les autres. On peut concevoir qu'ils aient un statut particulier. Comment gérez-vous ce problème ?