Intervention de Ladislas Poniatowski

Réunion du 6 novembre 2018 à 14h30
Mesures de préparation au retrait du royaume-uni de l'union européenne — Article 1er

Photo de Ladislas PoniatowskiLadislas Poniatowski :

Non, je ne caricature pas ! Le ministère de l’agriculture a certes fait une petite confusion entre les douaniers et les agences sanitaires pour exercer la surveillance sanitaire et phytosanitaire, passons…

Quoi qu’il en soit, dès le départ, le ministère de l’agriculture a affirmé qu’il faudrait au moins quatre-vingt-dix personnes. Pour des raisons budgétaires qui ont été exposées par Gérald Darmanin, le Gouvernement a considéré que quarante personnes suffiraient. Il a donc inscrit quarante équivalents temps plein dans le budget, dont – de mémoire – douze vétérinaires et vingt-huit agents de catégorie B.

Or la profession agricole dit que cela ne suffira pas pour assurer la protection sanitaire et pour protéger notamment l’agriculture française.

Je remercie mon collègue d’avoir retiré son amendement et d’avoir accepté la phrase, bénigne, que la commission spéciale a ajoutée pour préciser que les choses peuvent évoluer, car le nombre de postes ne sera peut-être pas suffisant. Il ne s’agit bien évidemment pas de doubler le nombre d’équivalents temps plein. Je ne fais aucune proposition budgétaire. Il s’agit juste de veiller à ce que la surveillance puisse être effective. Qu’il y ait accord ou pas, les choses seront nécessairement amenées à évoluer. C’est pourquoi le groupe de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l’Union européenne, coprésidé par Jean Bizet, est important. Il a montré qu’il était capable de mener des travaux essentiels et il continuera dans cette voie. Il suivra notamment cet aspect du problème.

De nombreuses auditions ont été en particulier conduites, ce qui m’a beaucoup aidé dans le très court temps de travail dont j’ai disposé sur ce texte, mon cher Jean. Je suis confiant quant à ce qui pourra être fait après. On auditionnera encore les représentants du monde agricole comme on l’avait fait avant. Si on s’aperçoit qu’il y a un problème, madame la ministre, on vous le dira. À ce moment-là, vous serez amenée, parce qu’on vous le suggérera, à prendre des mesures, notamment dans le budget de 2020.

Quoi qu’il en soit, ça ne coûtait rien de laisser cette phrase : pourquoi la rayez-vous au passage ? Une fois encore, je suis plus qu’ennuyé !

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