Cet amendement vise à rétablir la mention du « notamment », précédemment évoquée par le rapporteur, avant la liste des domaines qui pouvaient être concernés par des adaptations ou des dérogations.
Une telle mention est indispensable pour permettre l’adoption de l’ensemble des mesures qui pourraient être nécessaires, tout simplement parce que nous sommes dans un exercice totalement inédit. Nous mesurons les enjeux soulevés par le retrait britannique avec beaucoup de volontarisme depuis des mois puisque, depuis le mois d’avril, le Premier ministre a demandé à l’ensemble des administrations de travailler sur les conséquences d’un éventuel no deal dans le cas du Brexit.
Il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de réaliser un travail totalement exhaustif de recensement des adaptations qui pourraient être nécessaires. La modestie nous oblige à le dire, il serait arrogant de notre part de prétendre que nous savons absolument tout dans le détail. C’est notamment le cas pour les aménagements dans les ports, lesquels étaient habitués à gérer du commerce intracommunautaire et sont aujourd’hui confrontés à des problématiques nouvelles.
J’ajouterai que nous devons veiller à rester compétitifs face aux adaptations qui seront prévues par les autres États membres concernant « notamment » leurs installations portuaires.