Une fois n’est pas coutume, je soutiens le point de vue du ministre !
Je pense très sincèrement que cette affaire mérite une réflexion beaucoup plus approfondie. Il y a, sur le plan économique, une vérité : les entreprises qui pourvoient les comités d’entreprise en chèques-cadeaux créent, par l’achat de masse et la négociation qu’il permet, un pouvoir d’achat collectif qui est ensuite redistribué dans l’entreprise.
J’ajoute que l’entreprise, à travers son comité d’entreprise ou en dehors de ce dernier, permet aussi à ses salariés d’accéder, en matière de loisirs, de culture, de vacances, à des possibilités qui leur seraient fermées autrement.
Cela étant, le débat est ouvert. Monsieur le ministre, je pense que nous ne pourrons régler cette affaire d’ici à Noël. L’article introduit par l’Assemblée nationale aura au moins eu le mérite de poser le problème. Le vôtre aura été de prendre l’engagement d’organiser le groupe de travail qui permettra d’aller plus loin dans la réflexion, dans l’esprit évoqué par mon excellent collègue Hervé Marseille.