… et qui empêcherait toute évolution pour les autres territoires. J’ai présenté l’amendement n° 561, qui vise à supprimer la partie de l’article 8 qui concerne les outre-mer, mais aussi l’amendement n° 560 – c’était même ma première proposition –, qui tend simplement à exclure la Guyane du champ de cet article.
En effet, le Président de la République et Mme la ministre avaient pris l’engagement de faire en sorte que la Guyane bénéficie d’un traitement spécifique, compte tenu de tous ses handicaps. Or, à l’arrivée, tel n’est pas le cas, et les entreprises de Guyane s’en trouvent toutes pénalisées.
J’ai entendu Mme la ministre affirmer qu’il y aurait des gagnants et des perdants. Pour ma part, je peux montrer 1 048 simulations issues d’entreprises de Guyane appartenant à tous les secteurs : ces entreprises sont pénalisées, elles sont perdantes ! Le périmètre est constant. Dès lors, si les entreprises guyanaises sont pénalisées, cela signifie-t-il que d’autres sont avantagées ? Qu’on me le dise !
Je ne suis pas parvenu à obtenir ces chiffres, qui ne peuvent pas m’être communiqués. Je me suis rendu à plusieurs reprises au ministère des outre-mer, en compagnie de représentants des organisations socioprofessionnelles. Des promesses ont été faites quant à la communication de ces chiffres. Or, jusqu’à maintenant, cela n’a pas été fait !
Moi aussi, j’ai des comptes à rendre à ma population. Demain, il faut le savoir, toutes les organisations socioprofessionnelles de Guyane se réuniront à la chambre de commerce et toutes les associations dans un grand hôtel, pour relancer le processus que nous avons connu il y a un an. Je n’ai pas envie de revoir cela ! C’est pourquoi j’appelle régulièrement les collaborateurs de Mme la ministre pour les sensibiliser à la situation particulière de la Guyane.