Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, mon intervention se fonde sur l’article 25 de notre règlement. Elle a trait à l’affaire Nissan et aux mesures prises à l’encontre de Carlos Ghosn. Ces sanctions immédiates pour suspicion de fraude fiscale nous montrent à quel point ce sujet est grave et combien les autorités japonaises le prennent au sérieux.
Il est indispensable pour nous d’évaluer les conséquences, qui risquent d’être importantes, de cette affaire pour le groupe Nissan et les entreprises françaises qui lui sont liées. Il faudra sans doute que nous en débattions, soit au sein de la commission des finances, dans le cadre du groupe de travail sur la fraude fiscale, soit en séance publique.