Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, après les grandes déclarations d’intentions de début d’année budgétaire, qui étaient autant de coups de « com’ », la réalité macronienne est revenue au galop, une réalité qui ne surprendra que les amnésiques ayant oublié cette devise, sinon républicaine, en tout cas chiraquienne, qui pourrait être gravée sur le fronton de chaque ministère, au moins celui de l’économie et des finances : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! »