Intervention de Didier Guillaume

Commission des affaires économiques — Réunion du 21 novembre 2018 à 16h30
Projet de loi de finances pour 2019 — Audition de M. Didier Guillaume ministre de l'agriculture et de l'alimentation

Didier Guillaume, ministre :

Il faut que les députés, les sénateurs et les députés européens parlent d'une seule voix.

Sur la taxation de l'énergie, on voit bien ce qui se passe aujourd'hui. Pour l'instant, l'agriculture est préservée. Je veux travailler à la question de la méthanisation et à celle des biocarburants.

Concernant la méthanisation, pour prendre l'exemple de l'Allemagne, même si j'exagère un peu, il faut six mois en Allemagne, contre six ans en France.

Dans le cadre des programmations pluriannuelles de l'énergie (PPE), je me bats pour faire avancer les choses dans le domaine des biocarburants. Il y a actuellement un débat sur la mélasse de betterave. Il faut faire bouger les choses.

Je veux dire à M. Gay que les crédits du programme 206 ne diminuent pas.

Monsieur Dubois, il y a énormément d'apurements. Mais la France a toujours été en queue de peloton. Nous avons payé une avance sur 2018. Le risque du dégagement d'office ne concernerait que deux régions.

Madame Chauvin, je l'ai dit tout à l'heure, les aides concernant la sécheresse ne seront jamais suffisantes. Il y a eu de la spéculation, c'est inacceptable. Il faut surtout du fourrage. La solidarité se met en place ; on va regarder ce que l'on peut faire. L'Espagne est prête à apporter son aide.

Madame Estrosi Sassone, je répondrai à votre question par écrit.

Monsieur Bouloux, sur la question des larves de mouches, la Direction générale de l'alimentation s'est emparée du dossier.

Monsieur Pierre, j'ai répondu à vos questions. Nous avons signé le contrat de filière bois la semaine dernière. Nous essayons d'enclencher un mouvement vertueux.

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