Monsieur Collombat, je ne peux pas répondre à cette question dans l'immédiat, mais je m'engage à le faire.
Il n'est pas question de remettre en cause le pouvoir du législateur. C'est bien nous qui votons les crédits. M. Migaud demande que les crédits votés par la représentation nationale soient respectés et que l'exécutif ne puisse pas les geler. Les juridictions financières doivent jouir d'une visibilité sur les moyens dont elles disposent pour mettre en oeuvre la compétence régalienne que la loi leur a donnée.