Les sapeurs-pompiers volontaires composent l'essentiel des effectifs dans les zones rurales. Dans mon département, il y a 600 professionnels pour 2 200 volontaires. Il s'agit d'hommes et de femmes qui, en dehors de leurs heures de travail, viennent au secours des personnes et acceptent de suivre des formations contraignantes.
Le schéma départemental d'analyse et de couverture des risques (Sdacr) impose diverses contraintes : ainsi, si les pompiers n'interviennent pas dans un délai minimum, les victimes peuvent porter plainte. Toutes ces missions ont un coût que je ne retrouve pas ici.
Le Sénat propose d'aider les employeurs qui recrutent des sapeurs-pompiers volontaires : 3 000 euros d'abattement de charges sociales par sapeur-pompier et jusqu'à 15 000 euros par entreprise. Il faut voter cette disposition : le volontariat risque sinon de disparaître à moyen terme, même si les médias leur rendent régulièrement hommage.