Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, vous vous êtes rendu la semaine dernière au Congrès des maires et vous y avez défendu votre volonté d’un dialogue ouvert avec les édiles. Vous avez également salué leur engagement quotidien, exigeant et difficile.
Des dispositions votées à l’unanimité par le Sénat correspondent à cet engagement. Nous sommes aussi amenés, en tant que sénatrices et sénateurs, à rencontrer les élus dans nos territoires, à dialoguer avec eux et à exprimer ici leurs préoccupations.
Vous et moi connaissons leurs difficultés. Mais plus qu’être écoutés, les maires veulent surtout être entendus.
C’est précisément ce que le Sénat, véritable creuset des voix de tous les territoires, s’attache à traduire dans ses débats, ses votes et ses délibérations. Car nous sommes avant tout des législateurs de plein exercice.
Or les tensions qui agitent notre pays sont suffisamment préoccupantes pour que cessent les mesquineries qui ne font que décrédibiliser tous les élus.