Intervention de Édouard Philippe

Réunion du 27 novembre 2018 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Sénat et représentation des collectivités territoriales

Édouard Philippe :

On choisit de se présenter aux élections, on devient maire parce qu’on a envie de servir, parce qu’on a envie d’être debout et de participer à l’action publique. C’est un engagement admirable et vous ne m’entendrez jamais dire le contraire.

J’ai indiqué que le Gouvernement était prêt à améliorer les conditions d’exercice du mandat. Cela ne passe pas simplement, monsieur le président, par des considérations sur la fiscalité ; cela passe par la conciliation entre l’exercice d’une activité professionnelle et le mandat de maire, cela passe par des considérations sur la protection sociale, cela passe par un ensemble de considérations qui sont d’ailleurs assez différentes selon la taille des communes, selon les contraintes pratiques qui s’exercent sur les maires, selon l’assistance administrative dont ils peuvent disposer dans leur mairie.

Je sais parfaitement qu’être maire d’une ville de 180 000 habitants n’a rien à voir avec le fait d’être maire d’une commune de 1 800 habitants : je n’ai aucun doute qu’il est beaucoup plus difficile d’être maire d’une commune de 1 800 habitants.

L’objectif, c’est ce que j’ai dit devant l’Association des maires de France et c’est ce que je suis heureux de pouvoir dire devant le Sénat, c’est de travailler, en se fondant notamment sur les travaux de votre assemblée, à une vision globale, d’ensemble, non pas du statut de l’élu – je ne suis pas sûr que les élus veuillent un statut –, mais de l’amélioration effective des conditions d’exercice du mandat.

J’ai eu l’occasion de dire à M. le président du Sénat la disponibilité du Gouvernement à cet égard. Nous allons travailler non pas sur un aspect du sujet, mais sur l’ensemble des sujets, …

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