Sur le fond, je ne voudrais pas ne pas vous répondre, monsieur le sénateur Claude Bérit-Débat. C’est à bon droit que le ministère de l’action et des comptes publics, par l’intermédiaire d’Olivier Dussopt, vous a répondu défavorablement, parce que votre proposition, si elle est évidemment à étudier, n’est pas la même que celle qu’a évoquée le chef de l’État.
M. le Président de la République a souligné la possibilité, trimestriellement, de regarder le cours du baril de pétrole, car vous le savez, les trois quarts de cette augmentation sont dus à la situation qui existe à l’échelon international et non à la fiscalité en France. Comme l’a évoqué M. le Premier ministre notamment, et ainsi que l’a annoncé M. le Président de la République, après concertation, nous verrons s’il faut augmenter la fiscalité du carbone, au cas où ces augmentations du cours du pétrole provenant du Moyen-Orient seraient extrêmement élevées, voire insupportables pour nos compatriotes.