Le deuxième engagement va dans le sens d’un amendement à venir, déposé par les sénateurs Claude Raynal et Charles Guené dans le cadre de la discussion budgétaire. Cette proposition reprend l’état d’esprit des travaux de la délégation aux collectivités territoriales de l’Assemblée nationale, en prévoyant justement des mécanismes d’information concrets qui permettent, lorsqu’on notifie la DGF à un collègue maire, d’expliquer les raisons pour lesquelles il y a eu une variation, au moins pour les plus importantes d’entre elles. Le débat n’est pas terminé, et nous le reprendrons ensemble au cours du budget.
Enfin, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, puisque les critères de la DGF sont bien souvent définis en fonction des propositions du Comité des finances locales, présidé par M. Laignel, que le Parlement reprend ou non.
Il faut aussi se poser la question du désir et du besoin de stabilité qu’expriment les élus locaux en matière de dotations de l’État. Qui dit stabilité veut donc dire aussi, peut-être, une DGF moins dynamique ; et si celle-ci est moins dynamique, cela veut dire aussi qu’on répond moins aux inégalités territoriales. C’est un beau débat Politique, avec un grand « P » : plus de dynamisme, cela veut donc dire moins de stabilité, et plus de stabilité, moins de dynamisme. On en parlera dès demain avec la délégation aux collectivités territoriales du Sénat, puisque le président Bockel m’y a invité.