Intervention de Marlène Schiappa

Réunion du 27 novembre 2018 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Moyens des associations contre les violences faites aux femmes

Marlène Schiappa :

Madame la sénatrice Michelle Meunier, je voudrais d’abord rappeler que le budget du programme 137 du budget de l’État, celui qui est consacré aux droits des femmes, a été cette année pour la première fois, exécuté à 100 %. Je n’y suis pas pour rien, évidemment, mais je crois que nous pouvons collectivement remercier le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin §

Nous avons par ailleurs consacré, avec Mme la ministre du travail, Muriel Pénicaud, 1 million d’euros pour les partenaires sociaux et les associations qui portent des projets contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a lancé et financé depuis Matignon, une grande campagne, dotée de 4 millions d’euros, pour interpeller les témoins de ces violences sexistes et sexuelles.

En 2019, c’est 530 millions d’euros que l’État consacrera à l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est un record historique ! En 2018, nous avons augmenté considérablement un certain nombre de budgets d’associations comme le Mouvement du Nid qui accompagne des personnes prostituées – plus 150 000 euros pour un budget qui a été doublé –, le Collectif féministe contre le viol – plus 60 000 euros et ensuite plus 100 000 euros –, le planning familial – plus 100 000 euros, c’est plus de 40 % –, Excision, parlons-en ! – plus 300 % pour accompagner un plan voulu par le Premier ministre en vue de lutter contre l’excision –, la Fédération GAMS – budget multiplié par deux.

Toutes les subventions nationales pour les associations qui luttent contre les violences sexistes et sexuelles sont soit maintenues, soit augmentées. En moyenne, c’est plus 21, 3 % d’augmentation en faveur de ces associations, y compris le 39 19 – plus 120 000 euros –, etc. Bien sûr, le Gouvernement va mesurer l’efficacité de ces actions fléchées.

Madame la sénatrice, pour ce qui concerne l’hébergement, vous avez raison : nous avons des progrès à faire, et nous ferons ce travail ensemble pour assurer un hébergement à toutes ces femmes. C’est pour cela que nous créons une plateforme de géolocalisation des hébergements d’urgence. Le but – passez-moi l’expression – est de mettre face à face la demande et l’offre d’hébergement existantes, afin que toutes ces femmes puissent être en sécurité.

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