Mayotte est confrontée à de multiples handicaps.
Département depuis 2011 seulement, elle doit faire face à l’alignement progressif de ses normes sur celles de l’Hexagone : droit du travail, droit de la construction, normes juridiques et comptables, nouvelles technologies.
Territoire en forte croissance démographique, les moins de vingt ans sont majoritaires, mais leur scolarisation souffre d’un retard important par rapport à ceux de la métropole, et tant l’université que la formation professionnelle émergent à peine.
Enfin, c’est une île qui souffre d’un retard de développement économique : le PIB par habitant est 3, 5 fois moins élevé que le taux national. Les entreprises ont encore besoin d’être accompagnées et soutenues pour se développer, se structurer et répondre à leurs obligations légales et réglementaires. Or si l’on veut y attirer les professions réglementées, les sociétés d’ingénierie et de conseil, il faut les intégrer au nouveau dispositif des ZFANG. Le Gouvernement, dans un contexte de budget contraint, fait certes des choix. Mais, à Mayotte, cette intégration est indispensable à la survie de son économie.