Je pense notamment à la suppression de l’article 29 quinquies, relatif au forfait de réorientation des urgences. Malgré tout, je le répète, le dialogue a eu lieu.
Il a eu lieu avec le Gouvernement, qui est revenu sur les seuils de la CSG pour protéger les retraités les plus vulnérables.
Il a eu lieu sur la question du dispositif « travailleurs occasionnels-demandeurs d’emploi », ou TO-DE, dont nos agriculteurs craignaient la suppression : le Gouvernement a entendu la voix du Sénat.
Il a eu lieu, enfin, sur la question ultramarine. La ministre Annick Girardin a présenté à l’Assemblée nationale, en nouvelle lecture, une solution pérenne pour que ces territoires, notamment la Guyane, soient également gagnants en matière de baisse de charges.
Je me félicite d’ailleurs, à ce titre, que le Gouvernement consente à mettre en place un dispositif expérimental de vaccination des personnels soignants contre la grippe, conformément à l’une de nos propositions, votée ici en première lecture, qui, grâce à la navette parlementaire, va devenir un vrai dispositif, qui pourra porter ses fruits.
Je suis également ravi que nous ayons supprimé l’article 7 bis sur la fiscalité des avantages des comités d’entreprise et qu’un travail de fond s’annonce avec les acteurs du secteur pour parvenir à sécuriser ce dispositif.
J’en viens, enfin, à la question des retraites. Dès le départ, mes chers collègues, vous saviez que le dialogue sur cette question n’était pas possible, compte tenu de votre approche remettant en cause la grande réforme du système que nous souhaitons et que nous mettrons en place l’année prochaine.
Vous nous parlez d’écoute, mais croyez-vous être audibles lorsque vous demandez toujours plus d’efforts aux actifs, et à eux seulement ? Par ailleurs, votre proposition de taxation des organismes de mutuelle aurait nécessité un travail beaucoup plus approfondi et des mois de concertation et de travail.
Oui, la question des retraites est un point sur lequel nous ne serons pas d’accord.