Intervention de François Bonhomme

Réunion du 29 novembre 2018 à 14h30
Loi de finances pour 2019 — Articles additionnels après l'article 22 bis

Photo de François BonhommeFrançois Bonhomme :

Je pense que la notion de produit de première nécessité mérite un examen plus précis.

M. le rapporteur général nous a mis en garde contre l’idée d’étendre le taux de TVA réduit à toute une liste à la Prévert de produits divers et variés, ce que je comprends parfaitement.

Néanmoins, si ma mémoire est bonne, voilà trois ans, en décembre 2015, ce taux avait été étendu aux tampons et aux serviettes hygiéniques, contre l’avis du Gouvernement. À l’époque, le ministre s’était engagé à faire en sorte d’éviter que cette baisse ne serve qu’à améliorer la marge des distributeurs et producteurs.

Aujourd’hui, on ignore si cette baisse a bien été répercutée sur les prix et si les femmes ont pu profiter d’un gain évalué, à l’époque, entre 1 500 et 2 000 euros pour chaque femme.

Peut-être le ministère pourrait-il prendre quelques garanties pour s’assurer que cette baisse soit bien répercutée sur les produits concernés. Si ce n’était pas le cas, il pourrait toujours prendre les mesures nécessaires à l’adresse des distributeurs qui n’auraient pas joué le jeu.

Quant aux couches et aux protections dans les maisons de retraite, c’est un vrai sujet. La population vieillit et ces produits vont malheureusement devenir indispensables. Il s’agit d’une mesure de dignité. Le Gouvernement ferait bien de se pencher sérieusement sur cette question.

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