D’autres départements sont dans la même situation : des élus ont été surpris par les chiffres qui leur ont été adressés et par la façon dont ils devaient gérer leur budget.
Ce qui a attiré mon attention, monsieur le secrétaire d’État, c’est surtout le fait que bien peu de personnes qualifiées sont présentes pour donner des renseignements aux élus. Des sous-préfectures, des trésoreries ont fermé : sur le terrain, on observe une déperdition de relations humaines. Les élus ne peuvent s’adresser à personne pour obtenir un minimum d’explications. Dès lors, en plus de la difficulté initiale, ils doivent faire face à la disparition de la relation qu’ils avaient avec les services présents sur place auparavant.
Lors de la réforme globale de la fiscalité locale, il faudra donc non seulement rendre les différentes modifications supportables, mais aussi faire preuve de pédagogie et accompagner les élus, qui ne pourront rien faire s’ils trouvent porte close dans les services auxquels ils avaient l’habitude de s’adresser.