Je demande aussi le retrait de cet amendement, monsieur le sénateur.
Le sujet que vous pointez concerne, comme l’a dit le rapporteur spécial, la convergence tarifaire. Si je n’aime pas beaucoup cette expression, je tiens à saluer l’action menée par les associations dans la gestion des CHRS, car il s’agit d’accompagner des hommes, des femmes et des enfants en situation de détresse.
Il s’avère que le fait de fixer des objectifs en termes de coûts de gestion a pu impacter certains CHRS, qui apportaient des accompagnements très précis, plus significatifs que dans d’autres cas parce que la situation du public visé – je pense, entre autres, aux familles très exclues – le nécessitait. Le Premier ministre et moi-même l’avons annoncé aux associations au début de la semaine, dans le cadre du plan Pauvreté, des financements additionnels ont été obtenus pour accompagner de manière spécifique les femmes isolées et les familles notamment.
Le plan Pauvreté prévoit de dédier 125 millions d’euros à l’accompagnement de manière générale. Au moins 10 millions d’euros supplémentaires seront donc dédiés, dès 2019, au cas par cas, comme le recommande M. le rapporteur spécial, aux CHRS qui assurent cet accompagnement spécifique et qui ont été mis en difficulté par les objectifs de gestion évoqués. Cette mesure va exactement dans le sens de votre amendement.