Merci à nos deux collègues. Pour ma part, j'ai été choquée par la façon dont s'est déroulé le débat parlementaire. Lorsque je suis arrivée au Sénat (j'ai été élue en 2014), le texte avait déjà été voté par l'Assemblée nationale. Les choses se sont révélées beaucoup plus compliquées au Sénat, y compris au sein de nos groupes politiques. Les sujets sociétaux sont propices à de tels clivages. Cette loi n'a que deux ans et elle est déjà mise à mal. Il était très utile que vous nous fassiez tous ces rappels. La QPC va-t-elle nous obliger à en repasser par ces débats difficiles ? Je suis peinée de constater que dans cette procédure, le Nid se retrouve seul face à neuf associations. Qui pourrait soutenir le Nid au Conseil constitutionnel ? Devons-nous créer un collectif pour être entendus ? Nous ne disposons que d'un délai très bref pour agir.
Si la prostitution est un métier, dans quelles écoles l'apprend-on ? Quelle est la formation ? Quels sont les diplômes ? Je veux bien qu'on m'éclaire !
Les implications d'une éventuelle abrogation de la loi seraient terribles.
L'un des arguments avancés par les détracteurs de la loi est que les prostituées payent l'impôt. Mais nous le voyons bien dans nos communes, le fait que des constructions soient illégales n'empêche pas que l'on prélève l'impôt sur ces bâtiments !
Comment pouvons-nous participer au débat sur la QPC ?