Les propos de Laurence Rossignol, de Michelle Meunier et de Maryvonne Blondin me rappellent l'ambiance et le déroulement des débats et les moments très pénibles que nous avons alors vécus, qui allaient bien au-delà de simples tensions et confinaient à la violence, certaines d'entre nous ayant été prises à partie par des collègues.
Je souscris à l'idée de Marie-Pierre Monier que la délégation constitue un collectif. Nous devrions pouvoir être entendues.
Quant à l'application de la loi du 13 avril 2016, j'ai compris que les moyens affectés à sa mise en oeuvre ne sont pas suffisants.
Habitant à côté d'un des hauts lieux de la prostitution parisienne, le bois de Boulogne, je peux vous assurer que jour et nuit, l'activité n'y a pas cessé ! On voit des voitures de police qui patrouillent, mais ça s'arrête là, semble-t-il...
Cela m'attriste et me navre, tant pour les femmes qui s'y livrent à la prostitution que pour les hommes qui n'ont pas encore compris que dans une société égalitaire, une partie de l'humanité n'a pas le droit d'acheter les services sexuels auprès d'une autre.