Comme sénatrice de Seine-Saint-Denis, je ne peux qu'être inquiète, car vous n'avez cité aucune mesure pour augmenter les moyens des hôpitaux en zone précaire. L'exercice de la mission d'intérêt général « Précarité » reste très difficile. Selon le rapport d'information Cornut-Gentille et Kokouendo, 300 000 à 400 000 personnes échappent à tout recensement administratif sans fléchage budgétaire. Ces fantômes administratifs sont soignés dans nos hôpitaux pour des maladies chroniques sans que le coût soit pris en charge par l'AME, ce qui déséquilibre le budget des hôpitaux. Comment les intégrer dans le budget ? Le phénomène ne concerne pas seulement la Seine-Saint-Denis, mais aussi Marseille, Roubaix ou Tourcoing.