Sans prétendre à l’arrogance, nous devons préserver la place qui est la nôtre, car, au-delà de l’attractivité de notre pays, il s’agit de lui conserver son autonomie. J’entends bien sûr par autonomie celle qui nous permet de contrôler nos intérêts tout en continuant à nous ouvrir au monde, comme l’a très justement rappelé le Président de la République au Forum de la paix.
Le cycle mémoriel de la Grande Guerre, qui vient de s’achever, a ouvert des instants de commémoration rappelant que la paix d’hier avait été chèrement payée, et que celle d’aujourd’hui n’était pas éternellement acquise.