La réduction massive des crédits consulaires aura un impact sur le service public qui sera délivré. Cela va dans le mauvais sens et posera des problèmes à long terme.
J’en viens à la question de l’augmentation des frais d’inscription pour les étrangers non communautaires dans les universités françaises, qui pose un problème grave pour la logique d’influence. En effet, ces femmes et ces hommes qui étudient plusieurs années dans nos universités, partageant notre approche et notre vision du monde, participent au rayonnement de notre pays. Il conviendrait donc de revenir sur cette décision qui n’est pas appropriée.
Pour ce qui concerne l’audiovisuel public extérieur, des débats ont eu lieu et des amendements seront présentés. Il serait bon que le soutien que nous lui apportons, les uns et les autres, ne se fasse pas au détriment de France Télévisions, par exemple. L’amendement que nous avons adopté afin de remédier à cette situation voilà quelques jours va dans le bon sens.
Je tiens enfin à évoquer le secteur du tourisme, qui représente, ne l’oublions pas, 7 % de notre PIB et 2 millions d’emplois en France.
Il est important, monsieur le ministre, que nous puissions travailler sur la question des visas, lesquels permettent, même si c’est de façon trop réduite, de financer notre stratégie touristique. Si nous souhaitons atteindre l’objectif de 100 millions de visiteurs dans notre pays, il faut d’ores et déjà s’en préoccuper.
Pour terminer, je souhaite souligner la qualité et la richesse des travaux de la commission, sous la présidence de Christian Cambon. J’espère, monsieur le ministre, que vous ne serez pas sourd aux observations que nous avons formulées au cours de ce travail collectif et partagé.
Pour les raisons que j’ai expliquées et celles évoquées par Hélène Conway Mouret, le groupe socialiste et républicain votera contre les crédits de la mission.