L’amendement n° II-210 rectifié vise à augmenter de 37 millions d’euros les crédits affectés à l’administration consulaire et à créer un programme dédié à la promotion du français, doté de 488 millions d’euros, par le regroupement des crédits consacrés à la promotion culturelle dans le programme 185 et de ceux de l’AEFE.
Sur la forme, la création d’un programme dédié à la promotion du français n’apparaît pas comme une nécessité en l’état de la maquette budgétaire.
Sur le fond, cet amendement tend à réduire les crédits consacrés à Atout France et la somme destinée à l’organisation du sommet du G7 de 20 millions d’euros chacun. Si ces deux postes de dépenses pourraient sans doute faire l’objet d’une réduction budgétaire, une diminution d’une telle ampleur compromettrait le bon fonctionnement de leurs missions et serait dommageable pour l’organisation du G7. Sur ce dernier point, deux amendements déposés par la commission des finances visent à diminuer les crédits de façon plus mesurée.
Enfin, cet amendement abonde les crédits de l’administration consulaire de 37 millions d’euros. Une telle hausse ne semble pas nécessaire, d’autant que nos travaux ont mis en évidence les chantiers de modernisation du réseau consulaire à moindres frais.
L’avis est donc défavorable.