Il ne s’agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Cet amendement nous appelle à la réflexion sur l’ambition que nous défendons en matière d’enseignement du français à l’étranger au-delà des établissements gérés par l’AEFE et sur les moyens qu’ont les instituts français et l’Alliance française pour scolariser un plus grand nombre de jeunes Français afin de leur apprendre leur langue maternelle.
Cette question renvoie bien entendu à l’adéquation de l’ambition portée par le Gouvernement aux moyens budgétaires, ainsi qu’aux manières d’intéresser les jeunes Français à l’étranger à rejoindre des cours de français.
Ce sujet mérite un travail de fond, ne serait-ce que pour disposer de davantage de statistiques et de données sur tous ces jeunes Français à l’étranger, parfois très éloignés des lycées français. Cet amendement est une invitation à engager cette réflexion dès l’année prochaine.