On pourrait penser que les deux affectations budgétaires se valent, mais ce ne pas le cas : en réalité, le transfert de ces crédits au CAS signifie qu’ils devront être remboursés sur une certaine période, deux ou trois ans, je ne sais plus. En d’autres termes, il s’agit non plus d’une dotation budgétaire de 14, 7 millions d’euros, mais d’une avance qui sert aux différents établissements pour réaliser leurs travaux.
Je crains que le transfert de ces dépenses de sécurisation n’ouvre la voie à leur réduction progressive au fil des ans – ce sera non plus 14, 7 millions d’euros, mais peut-être 10 millions d’euros l’année prochaine, puis 8 millions d’euros l’année suivante, etc. –, au motif qu’il deviendrait très difficile de les financer. Après tout, il est vrai que nous avons de moins en moins de bijoux de famille, comme on dit, à vendre.
Je propose de réaffecter 14, 7 millions d’euros du programme 105 au programme 185, afin d’éviter avec certitude que ces crédits ne puissent être remis en cause.