L'Association nationale des élus du littoral, dont je suis le président, se bat sur cette question et demande régulièrement au Gouvernement un moratoire. Les communes qui bénéficient encore de ce service ont besoin de visibilité.
L'organisation de la surveillance physique des plages est très disparate : les communes utilisent, de façon historique, soit les CRS, soit les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), soit la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). La sécurité des baignades est dévolue aux collectivités, et donc aux maires.
Je suis sensible à cet amendement, que j'aurais été enclin à voter. Mais au regard des arguments avancés par le rapporteur, il est logique d'y être défavorable. La commission pourrait-elle le sous-amender ?