Intervention de Sabine Van Heghe

Réunion du 4 décembre 2018 à 22h45
Loi de finances pour 2019 — État b

Photo de Sabine Van HegheSabine Van Heghe :

Avec la suppression programmée de plus de 1 000 ETP, soit 16, 3 % de ses effectifs, nous assistons bien à un plan social à l’AFPA. Je l’ai dit précédemment, ce sont onze départements qui se trouveront sans site de service public de formation professionnelle pour adultes. D’ailleurs, les salariés de l’AFPA manifesteront jeudi.

Nombre d’élus locaux et de parlementaires de notre groupe s’inquiètent de la fin de ce maillage territorial et de l’avenir des salariés licenciés. Il s’agit d’un service public de proximité en moins dans un contexte où emploi et territoires sont des enjeux majeurs, et ce alors même que l’agence permet tout de même un taux de retour à l’emploi de 70 %.

Dans les Hauts-de-France, ce ne sont pas moins de trois sites qui sont concernés par une fermeture : Berck-sur-mer, Boulogne-sur-mer et Beauvais. De plus, ce sont des centres bien implantés et reconnus, tel que celui d’Agen-Foulayronnes, qui forme près de 400 stagiaires chaque année, dont 60 % de chômeurs, et qui constitue un centre référent dans le domaine du froid.

Les salariés de l’AFPA ne comprennent pas que l’on ferme des formations qui affichent complet, telles que la formation de technicien de maintenance climatique et énergies renouvelables ou certaines formations dans des secteurs sous tension comme la restauration.

Je rappellerai que nous ne sommes pas restés inactifs pour sauver l’AFPA, puisque nous avons opéré un plan de refondation stratégique au cours des années 2014 à 2017, qui a permis une progression sur les marchés avec les entreprises, et a abouti à la transformation de l’agence en EPIC.

Cet amendement est avant tout un amendement d’appel, en particulier sur l’avenir des personnels licenciés.

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