Je ne dis pas que ce n’est pas bien : telle était la logique qui prévalait alors.
Aujourd’hui, cette enveloppe ne diminue plus et elle est constante. Le Gouvernement propose de continuer ce mouvement de péréquation pour des raisons de solidarité, notamment par le biais de la DSR et de la DSU, deux dotations attendues par les élus qui en bénéficient pour boucler un certain nombre de budgets.
Par conséquent, 90 millions d’euros supplémentaires tant pour la DSR que la DSU, voilà déjà un mouvement de péréquation tout à fait significatif. Procéder de manière trop brutale ou aller beaucoup plus loin revient à prendre de l’argent sur l’écrêtement des autres.
J’assume ce rythme qui me semble aller dans le bon sens, qui est nouveau et attendu et qui – en commission, en tout cas – a fait plutôt l’objet d’un consensus. Je comprendrais qu’en séance vous vouliez aller plus loin.
S’il s’agit d’un encouragement à continuer la péréquation par le biais de ces amendements d’appel, je vous suggère, en toute bonne foi, de les retirer, messieurs les sénateurs. S’il s’agit d’accentuer l’effort, j’émettrai un avis défavorable.