Finalement, j’ai l’impression que nos débats portent sur la métropole, sur la place de Paris et sur la contrainte que l’Île-de-France veut faire porter sur sa ville centre. Je ne suis pas Parisien et je pense que, si c’est cela, nous nous trompons de sujet. Une telle approche ne peut que desservir nos territoires et les collectivités qui se sont mises d’accord.
Certes, il est tentant de se faire plaisir et de revendiquer dans son département le fait que nous avons voté le triplement de la péréquation et que c’est l’Assemblée nationale qui l’a divisée par trois, sauf que cela ne correspond pas à l’accord des territoires. Même si l’Assemblée procède ainsi, nous aurons quand même créé un précédent, en nous asseyant sur la responsabilité, l’autonomie et l’initiative des collectivités.
Les départements franciliens qui ont préparé cet accord ne nous demandent rien d’autre qu’une augmentation de 60 millions d’euros du fonds. Cher Arnaud Bazin, les présidents des conseils départementaux ne sont même pas informés de votre amendement qui tend à tripler le fonds, plutôt que de le doubler.
Devons-nous prendre le risque que l’Assemblée nationale, n’y comprenant plus rien et ne voulant pas se mettre à dos les grandes collectivités franciliennes, supprime purement et simplement le dispositif ? Je crois que nous devons être raisonnables et éviter la politique politicienne et les règlements de comptes.
Adoptons ce que nous demandent les présidents de conseils départementaux ! Votons l’amendement n° II-645 de Vincent Éblé !