Je m’inscris en faux contre ce raisonnement. Pourquoi figer la part de Paris à 55 %, et pas plus ? Dans le système actuel, qui est injuste, je le répète, il y a des critères pour savoir quelles sont les communes contributrices en Île-de-France à ce fonds de solidarité.
Simplement, il y a quelques communes, comme Paris, Neuilly, Puteaux, qui échappent à ces critères-là, puisque leur participation est plafonnée. Avec cette proposition, on veut inscrire dans la loi le plafonnement à 55 % ad vitam aeternam. Je ne peux pas être d’accord. Quand on augmente l’enveloppe, ceux qui sont plafonnés restent où ils sont ; en revanche, les autres doivent effectivement augmenter leur participation. Il n’y a pas de raison que tout le monde ne soit pas logé à la même enseigne au sein du FSRIF. Je plaide pour qu’il y ait des critères qui s’appliquent à toutes les communes contributrices, comme à toutes les communes bénéficiaires. C’est pour cette raison que je ne voterai pas cet amendement.